Repeindre ses murs ou surélever sa maison, changer totalement le mode de chauffage ou ajouter un double vitrage : tout cela, c’est de la rénovation. Et comme beaucoup, vous faites de la rénovation sans le savoir ! Mais aussi large soit cette palette de projets, trois grands principes s’appliquent à tout chantier de rénovation.
Connaissez et respectez l’existant.
La rénovation part toujours d’une maison existante, bien sûr. Intéressez-vous tout d’abord donc à son histoire : de quand date-elle ? Quels sont les matériaux qui contribuent à sa structure ? Et comment est-elle ventilée cette maison ? Pour une rénovation de qualité, respectueuse du bâtiment et durable, il est indispensable de répondre à ces questions.
Deux exemples simples :
– Imperméabiliser les murs respirants sans revoir la ventilation vous expose directement à des problèmes de condensation.
– Faire un ravalement sans connaître la cause des fissures que l’on masque expose… à devoir tout recommencer.
Considérez votre maison comme un ensemble.
Imaginez votre maison comme devant être toute entière tournée vers l’efficacité énergétique. Son implantation, l’épaisseur des murs, la disposition des ouvertures, le choix du système de chauffage : tout concourt à ce système.
Supposez que vous voulez gagner en surface habitable. Si votre idée est de réduire l’épaisseur d’isolant d’une paroi dans une maison BBC, préparez-vous aux conséquences : les besoins de chauffage seront accrus… et votre pompe à chaleur risque de s’avérer insuffisante.
La maison ancienne respecte les mêmes principes, avec des logiques d’ensemble qui tiennent compte du climat local, de la nature de votre terrain, ainsi que de l’exposition.
Définissez vos objectifs !
Pourquoi voulez-vous rénover votre maison ? Lui redonner un coup de jeune, agrandir vos espaces habitables, économiser l’énergie bien sûr, faciliter la vie d’une personne âgée : tout est toujours possible… à condition de maîtriser ses priorités. Il s’agit pour vous d’identifier précisément vos besoins et les opportunités très en amont du chantier. Cette logique vous évitera d’omettre des points d’ergonomie, de confort ou des choix esthétiques… et de vous faire regretter vos travaux !
Deux exemples pour illustrer cette approche ;
– Le choix d’un vitrage plus performant pour économiser l’énergie peut aussi être l’occasion de gagner en confort, en recourant à une solution d’automatisation.
– La transformation d’une salle de bains pour la rendre accessible pour une personne âgée peut conduire à retenir un plancher chauffant pour améliorer son confort.
Aides publiques pour la rénovation
La rénovation fait l’objet de nombreuses aides publiques. Les travaux dans les logements de plus de deux ans, pour les devis datés et acceptés par les deux parties, et ayant fait l’objet d’un acompte encaissé avant la date du 20 Décembre 2011, sont maintenus au taux de 5,5%, même si les travaux débutent en 2012.
Il existe également un crédit d’impôt pour le développement durable qui constitue une aide appréciable pour les systèmes de chauffage, l’isolation ou encore le remplacement des fenêtres.
Pour les ménages les plus modestes, l’Agence nationale de l’habitat offre de nombreuses aides pour améliorer les bâtiments existants (www.anah.fr).
Les rénovations plus globales peuvent être éligibles à l’éco-prêt à taux zéro (voir notre dossier).
Enfin, les collectivités territoriales (intercommunalités, conseils généraux, conseils régionaux) peuvent également offrir des subventions pour l’amélioration de l’existant.
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